samedi 7 août 2010

Bonsaï, l’initiation

Veuillez pardonner notre manque de ponctualité. Nous avons laissé passer le premier du mois sans le moindre billet pour justifier notre retard. Eh bien voilà, des champignons, il n’y en avait pas encore, à ce moment. Les bleuets ont beau être apparus cette année avec une bonne semaine d’avance, les chanterelles, elles, s’annoncent avec une semaine de retard. Nous venons tout juste d’en apercevoir les premiers bébés. Il faudra donc patienter encore un peu.

Pour occuper ce temps libre mais, surtout, pour pousser encore un peu plus loin notre goût du risme, nous nous sommes rendus, le 31 juillet dernier, à Saint-Alphonse-Rodriguez dans le tout fin fond de Lanaudière pour suivre un cours d’initiation sur l’art du bonsaï.

Nous nous y sommes pointés avec trente minutes de retard et avec peut-être pas tout à fait suffisamment de sommeil dans le corps, mais le bonsaï étant un art de la lenteur, l’outrage n’était pas si grand. Nous avons écouté, pris des notes, regardé, puis nous sommes montés à la serre choisir notre pré-bonsaï.

Serre de pré-bonsaïs

Après le dîner, nous sommes retournés à l’atelier avec notre petit arbre en main. À tour de rôle, nous nous sommes présentés à l’avant pour présenter notre projet et évaluer avec le formateur et propriétaire de la pépinière si celui-ci était réalisable.

Avec son ficus, Jean-Benoît a décidé de faire un bonsaï de style han kengaï, c’est-à-dire, une demi-cascade. Il lui a donc choisi un pot carré, aussi large que haut, et l’arbre y a été installé de façon à ce que sa tête semble chercher le sol, sans jamais descendre plus bas que le pot. Ensuite l’arbre a été taillé pour obtenir la forme souhaitée et ainsi commencer sa vie de bonsaï.

Ficus E10

De son côté, Christine a été conquise par le feuillage du fukien tea (ou ehretia microphilla), mais il ne faut pas le dire au formateur, car il nous a bien expliqué que, lorsqu’il est question d’un bonsaï, la dernière chose à entrer en ligne de compte, c’est le feuillage. Le fukien est un arbre quelque peu capricieux lorsqu’il est question de l’arrosage (il aime l’eau, mais… juste quand ça lui tente) et il est une cible de choix pour la cochenille. Mais, vous savez, le risme… En plus, l’été, il fait des petites fleurs blanches et des baies rouges…

Ne pouvant en faire un kengaï (une cascade) tel que prévu — la racine principale de l’arbre nuisant au projet —, le fukien, a été placé dans un pot ovale, à la verticale. Son tronc en s en fait un… nejikan? Il a été ligaturé de façon à pouvoir placer la branche de mouvement (en bas à droite) au bon endroit, puis il a été taillé.

Fukien E10

Malheureusement, nous n’avons pas eu le bon sens de prendre une photo du avant. Ce sera pour les prochains bonsaïs. Eh oui ! il y en aura d’autres. Cet automne, les bonsaïstes en herbe que nous sommes suivrons le cours de niveau 1, où nous travaillerons avec un conifère. C’est donc une histoire à suivre…

En attendant, voici quelques images de la pépinière…

Bonsaï Gros-Bec - Mosaïque

***

En passant, concernant notre édition super spéciale, les trop nombreuses personnes qui ont voté — quatre ! — ont toutes choisi Galaparoche. C’est donc un 100% pour Christine.

mardi 6 juillet 2010

Édition super spéciale

Commençons notre édition super spéciale par une petite leçon de vocabulaire:

Le risme, n. m.

1. Maladie incurable dont les symptômes sont un enthousiasme délirant, une tendance à la démesure, une grande impulsivité et une exubérance incontrôlable. Attention: le risme ne doit pas être confondu avec la folie.

2. par extension: propension à être attiré malgré soi par le risque et le ridicule. ex.: Le risme pousse sans cesse Christine et Jean-Benoît à s’embarquer dans des projets incongrus.

 

Juste pour nous, et un peu pour vous, nous avons affronté les regards dubitatifs, le soleil ardent, avons mis notre orgueil en veilleuse, et… armés d’un équipement sophistiqué, nous sommes dirigés vers ce projet super spécial…

Le thème était libre. À vous de juger du résultat…

Home sweet home

Par Jean-Benoît Fortin

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Galaparoche

Par Christine Turgeon

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jeudi 1 juillet 2010

Non, non, non…

Non, il n’y avait pas de champignons dans les bois. Avec la sécheresse qui sévit, même nos appareils photos n’ont rien pu saisir. Mais ce n’est que partie remise, car le mois prochain, vous aurez droit à une double publication. Eh oui! cuisine et photo se partageront la page.

En attendant, pour nous faire pardonner ce billet rabat-joie, nous sommes en train de préparer une édition spéciale, un défi bien particulier qui vous sera présenté au cours du mois de juillet. Surveillez le blogue…

Enfin, il est maintenant temps de dévoiler le gagnant du défi précédent. Avec 9 votes sur 14, c’est Cellshading, 1 ; haute couture, 0 de Jean-Benoît qui se voit applaudi. Et disons-le: quel titre! Bravo.

mardi 1 juin 2010

Nous sommes… dessinateurs (2)

Ce dernier mois, les votes se sont fait beaucoup plus rares: seuls cinq d’entre vous ont eu le courage de lire les textes jusqu’au bout. Merci donc, fidèles lecteurs. On en déduit que les autres n’ont pas le cœur assez solide pour les histoires de vaginites. Parce qu’en effet, les deux textes portaient sur le sujet. Eh oui ! Et pour ceux qui l’auraient loupé (vous êtes tout à fait normaux, rassurez-vous), dans le deuxième texte, le narrateur était un champignon dialoguant avec un champignon… féminin. Merci à Jean-Benoît pour ce grand moment! Vraiment, on vous met au défi de relever le nombre de jeux de mots mycologiques glissés dans ce texte…

Trêve de bavardage, il est temps d’annoncer le texte gagnant. C’est Problème à l’interne de Christine qui remporte le titre du mois avec 4 votes sur 5.

Toujours sous le thème champignon, voici nos dessins pour le mois de juin:

Cellshading, 1 ; haute couture, 0

Par Jean-Benoît Fortin


Flore cosmique

Par Christine Turgeon

Champignons radioactifs 2

N’oubliez pas de voter !

samedi 1 mai 2010

Nous sommes… écrivains (2)

Déjà 4 mois de complétés, un cycle donc, une révolution du blogue sur lui-même à l’intérieur du cyberespace. Eh oui ! nous avons déjà fait le tour de nos états d’artistes et nous sommes de retour avec celui de l’écriture. Ce prochain cycle se fera sous un seul et même thème: champignon. Ceux qui nous connaissent savent que la belle saison arrivée, on s’excite à courir les sous-bois à la recherche de nos spécimens préférés… Nous avons donc décidé de multiplier notre plaisir en le transportant avec nous sur la toile.

Avant de vous présenter nos textes, nous nous devons de faire un petit retour sur l’activité précédente. Voilà ! C’est la photo 1923 de Jean-Benoît qui a remporté votre faveur avec 6 votes sur 13, une très belle photo!

Aussi, le mois passé, nous vous avions invités à répertorier les doubles-sens que nous avions glissés dans notre message. Bien que nous ayons été fort peu subtils, il semblerait que vous n’ayez pas compris… Deux personnes se sont attaquées aux photos et ont découvert le lien entre le titre 1923 de la photo gagnante et son contenu et l’arc-en-ciel caché dans l’autre photo en portant le titre. Bien ! Mais nous avions aussi pris soin de jouer avec les mots du message. Outre la grossière métaphore trop souvent utilisée mitrailler dans le sens de prendre des photos à répétition, accompagnée de armés (de l’appareil en question), vous auriez pu découvrir cliqué (comprendre vs utiliser une souris d’ordinateur) et palme (remporter la palme: gagner vs sucre de palme).

À votre question silencieuse nous répondons: oui, ça se passe toujours comme ça dans notre tête. Vous le constaterez encore une fois en lisant nos textes. C’est parti…

 

Problème à l’interne

Par Christine Turgeon

C’est assise sur la toilette, une boîte de Canesten en main, que le déclic s’est fait dans ma tête. J’allais introduire le tube de crème antifongique au moment où j’ai fait le rapprochement : vaginite, champignon, fongicide, parasite… Christophe.

Il y a trois mois, j’ai fait une rencontre catastrophique. À tous les niveaux. Un cyclone nommé Christophe. Il est entré dans ma vie de plein fouet, un soir, au bar. Trente ans, enseignant nouvellement embauché par le cégep, beau, grand, les épaules droites, la mâchoire carrée, le sourire en coin, l’œil pétillant. J’ai accepté son verre, puis son lit. Une nuit mouvementée, un réveil brutal. Il était parti. Sur l’oreiller, un mot accompagnait une petite boîte en carton blanc : « J’ai acheté ceux-là hier. Je te les donne. J’irai m’en chercher d’autres aujourd’hui. Merci pour cette nuit. Christophe. » Sur la boîte, une étiquette portant son nom, Christophe Janvier, et l’inscription traitement contre la chlamydia. Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment eu envie de tuer. J’ai pris une douche, les comprimés et je suis partie en emportant quelques cd en guise de dédommagement.

J’ai fait le traitement et se sont ensuivies des vaginites à répétition. Ça me fait toujours ça, les antibiotiques. Jusque là, j’étais prête à assumer. Mais Christophe s’est avéré être un vrai parasite. Il a d’abord porté plainte pour le vol de cd. Puis a commencé à me harceler au travail, à la maison, partout. J’imagine qu’il a fouillé mon sac à main avant de m’abandonner à ma chlamydia ce matin-là, car je ne vois pas comment il aurait eu mes coordonnées sinon. Il reste qu’il s’est immiscé partout dans ma vie, allant même jusqu’à intégrer mon réseau social et pirater mon ordinateur.

C’est donc les fesses à l’air et le vagin en feu que j’ai finalement fait le rapprochement entre Christophe et mon infection à levures : des parasites. Et comment se débarrasse-t-on d’un champignon parasite? Avec du fongicide.

J’ai mis une culotte de coton et enfilé une jupe. Quand je suis sortie, j’ai entendu la porte claquer derrière moi. Au rayon des produits naturels, j’ai choisi le plus gros contenant de probiotiques. J’ai accompagné le tout d’une bouteille d’eau et ai immédiatement avalé deux comprimés. De retour à la maison, j’ai réfléchi à mon plan.

J’ai lancé l’ordinateur pour faire une petite recherche. J’ai déniché une recette de fongicide maison : 4 litres d’eau, 1 cuillère à table de bicarbonate de soude, 2 cuillères à table de savon à vaisselle. J’aurais beau m’en faire un gros vaporisateur, je ne viendrais pas à bout de Christophe ainsi. Toutefois, le principe m’a semblé clair : arroser de quelques actions bien ciblées diluées dans le temps.

Ma première action a été de téléphoner de façon anonyme à la patronne de Christophe pour l’avertir que celui-ci avait souffert d’une chlamydia : « Il pourra sûrement vous fournir les antibiotiques, c’est ce qu’il a fait pour moi. Vous devriez en glisser un mot à Émilie aussi, elle aimerait peut-être savoir… » Émilie, seize ans, est la jeune étudiante qu’ils ont embauchée pour classer des papiers cet été.

J’ai laissé passer un mois. À voir le regard inquisiteur de Christophe quand je le rencontrais, il était clair que mes sous-entendus avaient eu quelques répercussions. Et il avait compris que j’en étais à l’origine. Bien. Alors, je suis passée à la deuxième étape. Une journée, en fin d’après-midi, je me suis arrêtée au bureau de Christophe pour l’inviter au spectacle d’une amie. J’ai attendu que sa patronne soit à portée de voix pour ajouter : « Si tu souhaites inviter Émilie aussi, elle est la bienvenue. » Il ne s’est jamais pointé à la soirée. Il ne s’est plus jamais pointé nulle part d’ailleurs.

Je ne sais pas s’il a été viré ou s’il a simplement donné sa démission à la fin de la session, mais je n’en ai plus jamais entendu parler. Il s’est littéralement évaporé : sa page facebook a été fermée, son adresse courriel mystérieusement effacée de mes contacts… Va, crapule !

Au fait, j’ai eu l’occasion de parler avec Émilie. On s’est croisées à la pharmacie. Elle avait une boîte de Monistat en main. Je lui ai conseillé Canesten.

 

Les champions

Par Jean-Benoît Fortin

La cinquième dimension existe. Omniprésente, quelquefois latente, cachée sous sa couette, endormie, reprenant des forces, préparant à nouveau une guerre froide torride, au-delà de notre chapeau, à notre insu, sous nos pieds. On ne la prend jamais au premier degré, ni au second d’ailleurs. Que ce soit la cinquième dimension ou la guerre qu’elle apporte. On la guette, l’attend, intéressés, sans trop lui donner sens mais, elle, préfère observer ce qu’elle engendre, cette bataille d’élite, de titans, que dis-je, de champions. La température, réveillée par le printemps, si ce n’est l’inverse, stimule l’instinct indigène de toutes espèces, barbares ou nobles.

D’ailleurs, elle est revenue depuis peu, annonçant à nouveau l’épique conquête des sous-bois par les combattants de l’ombre, ignorés par tant, partout, occupés, eux, à chercher un ixième degré supplémentaire à cette dimension tempérée.

Perché, je les ai toutes vues, ces guerres sporadiques, tempérales, sempiternelles. Je survis car je l’évite en restant là, appuyé sur ma béquille, inconscriptible. Elle ne peut m’enrôler, mais je ne suis pas inutile pour autant. Je digère. Informations, situations, cellulose. Tel est mon rôle dans toute cette histoire. Je digère pour rendre accessible au prochain. Et il semblerait que ce soit vous, cette fois, étrange n’est-ce pas?

La guerre commence toujours de la même manière. Il y a le génie du combat, le cerveau des opérations, qui agit en premier. Il sait qu’il est plus facile de conquérir l’espace s’il est inoccupé. Une armée éclair, blonde ou brune, apparait en premier, milite en prenant la première place. Il a cependant un ennemi, un rival, espion. Un copieur. Flasque mime dont l’essence se résume à carburer sur les idées des autres, à les imiter. Il n’a pas grand-chose dans la cervelle si ce n’est qu’il dégage une aura plutôt dangereuse. Ces deux se font la guerre philosophique, s’entêtant à savoir qui des deux étaient là en premier. Et alors qu’ils se prennent la tête, ils laissent le champ libre à l’apparition des autres.

Ceux-là, on les entend arriver de loin. Des sirènes qui fredonnent tantôt des hydnes à l’amour, accompagné de leurs choristes chanterelles. Elles charment pour mieux se reproduire. Des succubes qui ciblent les satyres afin de faciliter leur dominance par surnombre. Elles leur font la courbe ombilicale, dansent habillées de leur jupe en plis et replis, ondulantes séductrices. Il va sans dire que ces racoleuses charnelles doivent fournir maints efforts pour se reproduire. Du vrai sport. Pour elles, l’amour est un vrai chant de bataille.

Pendant que celles-ci se prélassent dans la luxure, un autre champion tente de régner par la force du dogme, de la règle éthique stricte et ferme. On sait qu’il prépare son réseau avant d’entrer en action. Il se cache sous terre jusqu’au moment opportun. On le sait hypocrite, sournois. Alors que tout semble être sous l’emprise du chaos, il revêt sa mitre orange et proclame haut et fort son autorité. Il a eu des prédécesseurs, quinze au total. Seizième de sa lignée, le plus fort, enraciné au plus profond de ses croyances. Hypomy Seize. Voilà comment il se fait appeler.

C’est un groupe de jeunes rebelles, trainants où personne d’autre n’oserait aller, qui l’ont surnommé ainsi. Ils manifestent entre coprins, glacials gothiques échevelés, pleurant des larmes d’encre à la vue de tant de violence, insupportables, qui leur permet d’ailleurs d’être les derniers à aspirer gagner la conquête, laissant un froid cryogénique planer sur le champ de bataille.

D’ailleurs, ils sont probablement la raison qui explique la perte d’intérêt de la température. Ennuyée, elle repart, baillant, accompagnée de ses précieux degrés, mettant un terme au combat, le temps d’une sieste, le temps d’une saison. Elle laisse quelques rares individus en place, comme moi, oublié sur un tronc, ou toi, bien logé entre les plis et replis d’une femme.

Mais mieux vaut conserver le secret de notre emplacement, n’est-ce pas?

jeudi 1 avril 2010

Nous sommes… photographes

Le mois passé, certains auront compris que, bien qu’il n’y avait pas de concours, il fallait voter. Eh oui, un sondage, en général, implique une réponse de votre part. Mais non ! Seules quatorze personnes ont cliqué. Il était donc question, pour ceux qui ont saisi, de voter pour votre goût préféré. Peut-être était-ce le thème des petites douceurs retenu le dernier mois qui en a inspiré plusieurs, mais il demeure que c’est le sucré qui a remporté la palme avec 38 % des votes.

Ce mois-ci: photo. Armés d’un super Kodak ou d’un Nikon ou d’une Canon, nous avons mitraillé notre environnement nocturne, intérieur ou extérieur, à la recherche des quatre éléments. En effet, nous avions comme contrainte de photographier, de nuit, au moins un des quatre éléments, soit l’eau, la terre, l’air ou le feu.

Voici donc les photos. Votez pour celle que vous préférez.

Ombre chinoise

Par Christine Turgeon

Ombre chinoise

Feu

Par Christine Turgeon

Feu

1923

Par Jean-Benoît Fortin

1923

Arc-en-ciel

Par Jean-Benoît Fortin

Arc-en-ciel

Pour les plus subtiles d’entre vous, nous avons glissé à ce message quelques doubles-sens — comment aurions-nous pu résister? Nous vous invitons donc à tenter de les répertorier dans la section des commentaires.

lundi 1 mars 2010

Nous sommes… cuisiniers

Avons-nous péché par gourmandise? Définitivement pas. Pourtant, c’est bien vers le domaine du péché mignon que se sont tournés nos chaudrons…

Mais avant de vous dévoiler nos recettes, nous lèverons le voile sur le “grand” mystère entourant les dessins du mois dernier. Voici donc… La création gagnante est celle de Jean-Benoît, Le rhinocéros (17 votes sur 21), contre le Nénuphar de Christine. Précisons qu’une personne a voté pour la qualité du papier utilisé par Jean-Benoît… Merci, Omer DeSerre!

Enfin, ce mois-ci, nous avions à cuisiner la framboise et le clou de girofle. Nous vous laissons deviner qui a imposé quoi. Inspirés par notre fatigue et notre besoin de confort du moment, nous avons tout deux penché du côté des petites douceurs…

Ne criez pas à l’imposteur! Christine a malgré tout cuisiné sans sucre. Elle nous a concocté un pudding caroube, framboise et girofle.

Caroube et girofle

Vous l’aurez compris, ce mois-ci, il n’y a pas de concours. Du bla bla, des photos, des recettes, un sondage sympathique… Nous comptons donc sur vous pour animer le blogue de vos commentaires.

Pudding au caroube, à la framboise et au clou de girofle

Ingrédients

  • 1 tasse de pépites de caroube maltés
  • 1 tasse de framboises, fraîches ou surgelées
  • Boisson de soja sans sucre
  • Clous de girofle, au goût
  • 1 paquet de tofu soyeux ferme
  • Menthe fraîche

N.B.: Les quantités sont plus qu’approximatives, rien n’ayant été mesuré.

Dans une casserole, faire cuire les framboises avec les clous de girofle jusqu’à ce qu’elles aient une consistance liquide — ajouter de la boisson de soja au besoin. Incorporer les pépites de caroube pour les faire fondre. Ajouter un peu de boisson de soja pour obtenir une meilleure texture. Laisser tiédir.

Passer au robot le mélange de caroube et le paquet de tofu jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène. Laisser refroidir au réfrigérateur.

Servir avec des framboises et de la menthe fraîches.

Pudding

De son côté, Jean-Benoît s’est donné à fond dans tous les extrêmes. Voici ce que ça a donné…

8000 calories aux framboises, au girofle et à la rose

Pour l’enfleurage du fromage :

  • 500 g de fromage à pâte molle, doux
  • 10 g de clous de girofle
  • Pétales de rose
  • Gousse de vanille

Pour la pâte à tarte :

  • Prenez celle que vous aimez :)

Pour l’appareil au fromage :

  • 400 ml de crème 35%
  • 2 œufs, blancs et jaunes séparés
  • 150 g de sucre
  • Des framboises

Quelques jours avant de faire la tarte, couper le fromage en deux sur sa longueur et mettre les clous légèrement concassés sur le fromage puis, de l’autre côté, les pétales de roses et la gousse de vanille fendue avant de remballer le fromage et laisser le temps aux arômes de s’imprégner suffisamment.

fromage_2

Le jour venu — si vous arrivez à ne pas manger tout le fromage sur un pain d’épice beurré — enlevez la croûte du fromage et les aromates puis défaire celui-ci en petits morceaux dans un grand bol pour qu’il soit à température ambiante. Préchauffer le four à 400°F.

fromage

Abaisser la pâte dans un plat qui contiendra l’appareil à cuire.

Ajouter ensuite les jaunes d’œufs, le sucre, et commencer à fouetter à l’aide d’un malaxeur pour rendre le tout le plus homogène possible. Ajouter progressivement la crème. En dernier lieu, battre les blancs d’œufs en neige et incorporer dans le premier appareil.

Couvrir le fond de l’abaisse de framboises et recouvrir de l’appareil au fromage.

Cuire à 400°F pendant 15 minutes puis à 300°F pendant 20 minutes.

Laisser refroidir avant d’en manger un (petit) morceau.

***

Nous parlions en début de billet de péché de gourmandise… Eh bien, sachez que nous avons soupé ce soir-là aux bâtonnets de poisson surgelés. Comme quoi, il n’y aurait pas de plaisir sans contradictions…